mercredi 20 mars 2019

Des prototypes du banc rayé à l'étude...

A l'école d'art de Limoges et au lycée Pierre Caraminot

Février - mars 2019


Après réflexions sur les deux projets retenus fin janvier et au vue du calendrier scolaire avançant, une phase de développement du projet de banc rayé, dessiné par Méana Oval, a été lancée.


Les équipes techniques des deux établissements ont ainsi eu l'occasion d'échanger ces dernières semaines, en lien avec les étudiants de 3e année Design répartis en différents pôles afin de :
- préciser les dimensions de l'objet tout en respectant les qualités plastiques de celui-ci,
- définir les différentes épaisseurs des "couches" des deux matériaux,
- arriver un process de fabrication réalisable pour chacun des deux matériaux, béton et porcelaine,
- imaginer des techniques d'agencement des deux matériaux,
- définir un calendrier devant permettre la réalisation de prototypes du banc rayé...



De croquis en plans, les techniques de coffrage pour le béton et de moulage pour la porcelaine ont progressivement définis un mode opératoire permettant d'aboutir à la réalisation de prototypes.




Deux projets retenus

Par le jury de sélection

31 janvier 2019


Suite à la présentation des projets d'assise urbaine développés par les étudiants de l'ENSA de Limoges, le 24 janvier dernier, deux projets ont particulièrement attiré l'attention des membres du jury de sélection.

Rubanc Bench, dessiné par Alex DELBOS GOMEZ, propose une assise qui se déroulerait dans l'espace public, jouant avec les éléments présents : de zigzags en contournements se créent des espaces de discussion voire de jeux pour petits et grands.
D'un point de vue technique, une structure en béton permet au ruban de porcelaine de se dérouler et une conception modulaire de cet "objet" permet une adaptabilité du projet à différents environnements, redessinant ainsi des territoires.






Le banc rayé, proposé par Méana OVAL, évoque lui aussi le motif de la rayure cher au banc public en le redynamisant avec les contraintes du projet : des traits de porcelaine encadrent ainsi des couches de béton (ou vice-versa) en diminuant progressivement jusqu'à disparaître...
Deux versions sont proposées permettant de mettre ainsi en avant les matériaux associés à chacune des deux villes d'Egletons et de Limoges.





Parmi la diversité des propositions des étudiants de l'ENSA, d'autres projets ont également pu retenir l'attention du jury, de par les idées qu'ils développaient ou leurs qualités plastiques.

Ainsi, le belvédère d'Anaïs ARRAYET, répond à la ligne des monts du Cantal se dessinant à l'horizon de l'esplanade du square Uffenheim, repensant ainsi le concept de table d'orientation :


Le belvédère d'Anaïs ARRAYET

Quant aux parasites de Zélia GRASSET, explosions de porcelaine faisant irruption à la surface du béton ou objets hybrides se jouant de la sculpture, ils colonisent, eux, progressivement l'espace public...


Les parasites de Zélia GRASSET


(crédits des visuels : Anaïs Arrayet, Alex Delbos Gomez, Zélia Grasset et Méana Oval)

Présentation des projets

A l'école d'art de Limoges

24 janvier 2019



Après 3 mois de réflexions et de travail, les étudiants en 3ème année Design ont présenté leurs projets d'assises urbaines ce jeudi 24 janvier 2019 à l'Ecole Nationale Supérieure d'Art de Limoges.

Pour l'occasion, un jury réunissant différents partenaires s'est réuni à l'ENSA ; étaient présents :
- des représentants des deux équipes techniques de chacun des deux établissements étaient présents (Rémi Acampo et Sabrina Mercier, pour l'atelier Génie Civil du lycée d'Egletons, et Guy Meynard et Nadège Mouyssinat pour l'atelier porcelaine de l'ENSA de Limoges),
- des représentants de la ville d'Egletons (Nicolas Chabrerie) et de Limoges (Delphine Lacôte et Stéphanie Riado),
- les coordinateurs du projet (Olivier Sidet pour l'ENSA de Limoges et Antoine Colrat pour le lycée d'Egletons).

A l'occasion de cette matinée, les étudiants ont eu l'occasion de présenter les uns après les autres leur(s) projet(s).

Et la créativité était au rendez-vous !

Relever le défi d'un cahier des charges complexe n'était en effet pas si aisé : deux matériaux à marier avec des contraintes techniques différentes et nombreuses (le béton et la porcelaine), tout en prenant en compte l'espace urbain de deux villes et en respectant un calendrier scolaire contraignant (aboutir à des prototypes avant juin 2019)... mais les propositions des étudiants ont été nombreuses et variée...

Quelques images de l'accrochage des projets : 



(crédits photographiques : Antoine Colrat)