dimanche 26 janvier 2014

Une résidence, deux projets

Dans le cadre de la résidence 2014, Simon Boudvin a proposé au lycée deux projets :
  • la réalisation d'un dolmen
  • un travail autour de mobilier en béton

Dolmen

DOLMEN 02 (Ile-Saint-Denis), 2013
Vue de l'exposition "Le grand détournement", 2013
Production Bellastock - Avenir et déconstruction
En octobre 2013, sur l'île Saint-Denis (93), Simon Boudvin réalise des recherches au sein du laboratoire de l'association Bellastock, à l'occasion de la démolition des entrepôts Printemps : en attendant la construction du futur écoquartier, il s'agit de proposer, sur le chantier de déconstruction, des formes architecturales réemployant les matériaux présents sur place, donnant ainsi lieu à un autre cycle possible in situ.

Ou quand l'art interroge la ressource...

Devant ces gravats de toute taille, la réponse de Simon Boudvin a été un retour aux fondements de l'histoire de la construction. Des fragments de fondation de taille imposante étant à disposition, pourquoi ne pas reconstruire avec ceux-ci une architecture primitive ? comme pour mieux rendre compte de la mémoire d'un lieu. Dolmen 02 est ainsi assemblé sur fond d'éléments de béton concassés.

Pour la résidence au lycée, lycée des Métiers du Génie Civil, une nouvelle version de ce dolmen est proposée ; écho à l'urbanisme XXe caractéristique d'Egletons, dont le béton en est une des principales matière d'œuvre...

 Mobilier

Initié dans le cadre d'une résidence au centre d'art contemporain des Eglises de Chelles en 2011 (77), un travail autour de mobilier en béton sera également poursuivi par Simon Boudvin, utilisant ainsi au mieux des savoir-faire présents au lycée Pierre Caraminot.

TABLE 02 (Chelles), 2011
Vue de l'exposition "Anastyloses et reconversions", 2011
Les Eglises de Chelles - crédit photo : Aurélien Mole
Redécouverts par l'artiste, ces éléments d'un autre temps prennent forme dans le sous-sol, se jouant de techniques ancestrales - le coulage en pleine terre - mais ausi beaucoup plus spécifiques - comme le coulage de dalles.
L'archaïsme des formes redéfinissent en raccourci l'utilité de chacune des parties du mobilier : les pieds, en contact avec le sol, servent à soutenir un plateau - ou une assise - à une hauteur standardisée. Ce dernier est alors lissé, 'usiné', évoquant un revêtement stratifié de grande série.



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